La maroquinerie qui désigne l’industrie des cuirs fins pour la confection d’articles tels que des sacs, des portefeuilles, des ceintures ou des bijoux est un artisanat qui remonte au Moyen-Âge. Il faudra cependant attendre la création du premier portefeuille au début de XIXème siècle pour que naisse le terme de maroquinerie. Issu du mot “maroquin” qui est une peau de chèvre tannée et teinte tout droit venu du Maroc, ce travail du cuir requiert un savoir-faire de traditions et le respect d’un certain nombre d’étapes de confection.
S’il servait à l’origine pour l’habillement, la majorité du cuir fabriqué est aujourd’hui utilisé pour les activités de la maroquinerie. Après avoir été conservées par salage, séchage à froid ou saumurage, les peaux d’animaux sont nettoyées avant d’être tannées avec des tanins minéraux ou végétaux afin d’obtenir le matériau final qu’est le cuir. Et si par définition la maroquinerie est un art qui débute après traitement et préparation de la matière, la sélection du cuir en est à la base.
Mais il existe une grande variété de cuirs dépendant de la provenance de l’espèce animale, du poids du morceau de cuir, de sa qualité, mais également de ses propriétés (on parle de cuir ferme ou de cuir souple). D’autres étapes supplémentaires et facultatives que sont le corroyage et le finissage du cuir vont permettre d’apporter les spécificités recherchées à ce dernier tant en termes de texture que de teinte. Les possibilités sont infinies avec ce matériau, autant dire que chaque cuir est unique !
La première étape consiste à modéliser les différentes parties qui composeront l’article de maroquinerie et en tracer les contours directement sur le cuir à l’aide d’un patron avant de passer à la découpe.
Ensuite, l’encollage ou le collage de doublure permet de préassembler les pièces de cuir afin de leur donner de la résistance avant la couture finale. Il s’agit d’une étape cruciale de fabrication, pour cela il est essentiel d’utiliser de la colle spéciale pour le cuir qu’il faudra appliquer à l’aide d’un pinceau ou d’un pistolet de pulvérisation . L’utilisation d’un rouleau presseur ou d’un maillet est recommandée afin d’éliminer les bulles d’air entre les deux pièces de cuir et d’optimiser leur adhérence.
Vient ensuite la phase du nettoyage afin d’éliminer les résidus ou bavures de colles suite à l’assemblage de pièces. Il est essentiel afin de ne pas détériorer la qualité du cuir d’utiliser un diluant/nettoyant pour colles . À posteriori, la surcoupe va permettre de dénuer la pièce des réserves de cuir et d’obtenir des bords nets.
Le montage de l’article en cuir passe en premier lieu par une couture à la main qui va solidifier le travail. Il sera donc nécessaire d’utiliser des alènes afin de perforer la matière et de la coudre à l’aide d’aiguilles.
Pour terminer, le piquage va servir à faire des points de manière régulière tant sur les doublures que des pièces à assembler grâce à une machine à coudre. Une grande quantité de fils est généralement utilisée à cette étape.
Enfin, il est possible d’appliquer une teinture sur l‘article de maroquinerie afin de lui donner son aspect définitif.
Le cuir est un matériau naturel et “vivant” à la fois souple et résistant. De par ses propriétés, il est nécessaire d’utiliser des produits spécialement conçus pour le cuir afin de le travailler sans l’abîmer.
De l’encollage au polissage en passant par le cardage et le piquage, la gamme de colles pour le cuir et autres matériaux A‘Lineo couvre l’ensemble du processus de fabrication des articles de maroquinerie ainsi que tout autre projet dans le secteur du cuir.
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